Partie du dessin dans lequel la matière s’est très vite imposée jusqu’à me mener à la sculpture. Le squelette des premières pièces, plutôt classiques et lourdes, était un gros fil de fer. Les grands formats ont vite été très présents ainsi que la matière, très importante et le mouvement.
Béatrice de Domenico dans son atleier à Nice | Photo © 2021 Janaka Samarakoon

Après quelques années, ayant fait le tour de ce premier travail,  j’ai réalisé que le squelette offrait de multiples possibilités. Pendant plusieurs années, j’en suis restée à des dessins mobiles sur le mur, changeants grâce aux ombres. La résine, travaillée avec plus de légèreté est revenue dans le jeu. Posée couche après couche, elle gaine, fixe, donne une peau et de la chaleur à ce travail.

Le goût de la matière ainsi que le mouvement sont donc toujours très importants mais aussi la légèreté, l’équilibre, la lumière et une esthétique très personnelle dans laquelle l’écriture s’est imposée.

En ce qui concerne ce qui y est dit, je pars d’un élément donné ou qui m’intéresse et je laisse venir la suite qui s’impose par porosité, intuition, ressenti, hasard. Le pourquoi et le sens de la pièce est toujours clair à la fin.


Béatrice de Domenico
Après des années de recherches en tant que sculptrice où elle a fait le tour de la question du volume, Béatrice de Domenico a concentré son travail sur son essence plastique la plus rudimentaire — la ligne. Un comble pour une sculptrice qui, a priori, se doit d’évoluer dans l’espace pour célébrer le volume. Un défi que cette ancienne élève de la Villa Arson relève avec brio.

Elle tisse désormais toutes ses œuvres à l’aide de fil de fer. Une cage où elle s’enferme pour libérer son imagination est désormais son laboratoire. Comme en musique où la même importance est accordée aux silences et aux notes, il y a autant de vides que de pleins dans ses pièces sculptées. Parvenue à une formidable économie de moyens, l’artiste maîtrise l’art de manipuler le silence, le vide… Ses dessins sculptés, « modelés » à main levée, se déploient le long des parois de sa cage telles des lianes d’une manière quasi organique. La formule offre non seulement une liberté inédite à l’artiste, mais aussi des variations plastiques multiples à l’oeuvre : la légèreté, la transparence, les ombres projetées sur les murs, soit autant de possibilités offertes à la lecture d’une œuvre.


Janaka Samarakoon | www.artworks.city

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